Six poètes surréalistes

Jean Arp, Michel Leiris, Joyce Mansour,
Benjamin Péret, Raymond Queneau et Philippe Soupault

couverture 6 poètes surréalistes, bernard ascalcouverture 6 poètes surréalistes, bernard ascal

1ère édition, 1997

2ème édition, 2002, EPM 986784

Cet album fut enregistré en 1996 et 1997 au studio "Musique en Douceur" par Claude Perraudin.
Pour la première fois Benjamin Péret, Jean Arp, Joyce Mansour, Michel Leiris sont mis en musique, chantés sur scène et enregistrés. Ils rejoignent deux poètes rompus depuis fort longtemps à la fréquentation des compositeurs et des chanteurs, Raymond Queneau et Philippe Soupault.
Une réalisation qu'a soutenu avec sa fougue généreuse mon ami José Pierre.
En couverture, une oeuvre réjouissante de Jean-Claude Biraben : "Blues for Péret".

Programme et extraits musicaux

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L’équipe musicale est constituée de :

Piano, direction musicale et arrangements: Sylvain DURAND
Contrebasse et arrangements: Gaël ASCAL
Trompette et bugle: Pierre DUTOUR
Batterie: Yves LEGRAND
Chant et compositions musicales: Bernard ASCAL

Les points de vue de Thierry Guichard et Michel Valette

Le Matricule des Anges, N° 21 Novembre-Décembre 1997
Article de Thierry Guichard

Charcutons, charcutez de Benjamin Péret ouvre un autre disque compact d’où la littérature n’est pas absente. Mais rien à voir avec une lecture de Christian Prigent.
Le piano, la contrebasse, les chœurs jalonnent vingt-quatre chansons tirées des œuvres de Péret donc, mais aussi Queneau, Arp, Mansour, Leiris et Soupault.
Bernard Ascal signe la musique de ces poèmes, qu’il chante sur des rythmes jazzy propres à restituer leur fantaisie. Les trois bonnes bouilles des musiciens au dos du CD confirment ce qu’une audition laisse entendre : on n’est pas là pour se faire emmerder . C’est léger comme une brise de printemps .
Dix des vingt-quatre chansons sont imprimées sur le livret et l’on pourrait voir, qui sait, sur les autoroutes de France, dans des voitures musicales des types et des filles gueuler à tue-tête : « Je ne pense à dieu/ qu’en mangeant du chiendent/ parce que Dieu/ a fait le chiendent à son image ». Ce ne serait peut-être pas surréaliste, mais au moins, ce serait réjouissant.
(extrait)

Chant’Essonne, N° 48 Septembre 1997
Article de Michel Valette

Bernard Ascal a mis en musique 24 titres sur des poèmes de Michel Leiris (1), de Jean Arp, Raymond Queneau et Philippe Soupault (4 chacun), 5 de Benjamin Péret et 6 de Joyce Mansour.
Que ceux qui ont peur de s’embêter en lisant les surréalistes écoutent ce CD. C’est au moins aussi drôle que Francis Blanche chantant la loi sur la répression de l’ivresse et, comme pour ce dernier, Bernard a dû faire des prouesses pour habiller de mélodies des textes pour la plupart « non carrés » et sans souci de rimes. Si je l’ai comparé à Blanche de préférence à Kosma, c’est qu’il y a, chez Ascal, ce goût particulier de la dérision que l’on a d’évidence chez le premier.
Bernard Ascal se partage entre la chanson et la peinture. Je n’ai jamais vu aucune de ses toiles, mais il serait étonnant qu ‘elles soient lugubres ! Ce qui est surprenant, c’est que certains des textes choisis seraient, à la lecture, plutôt hermétiques et que l’interprétation chantée qu’en présente Bernard, en leur donnant un éclairage particulier, permet de les appréhender d’une manière différente, en général ludique, parfois grave ou révoltée, mais toujours insolite.
(extrait)

Si vous souhaitez vous procurer le CD
EPM, collection Poètes & Chansons, réf : 980502

Si vous souhaitez vous procurer ce CD dont quelques exemplaires sont encore disponibles, il vous faut m'envoyer un message à l'adresse: ascal@free.fr

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